Le Mont Fuji s’élève dans le ciel

À la Pagode du parc Arakurayama Sengen, la foule attend pour prendre la célèbre photo du Mont Fuji voilé derrière les nuages. Après le temple Zen, l’ambiance nous invite à reprendre nos vélos pour nous relier à une nature plus sereine. Nous longeons la piste cyclable qui suit les 5 lacs. La montagne sacrée apparaît devant l’eau bleue miroir, parfois avec des fleurs de sakuras pleureur, des érables japonais ou des tulipes. Plus nous nous éloignons, plus les lacs sont paisibles.

Après le lac Kawaguchiko et le Saiko, nous arrivons vers le Shoji où nous mangeons à l’ombre d’un arbre, face au géant qui se dresse dans toute sa splendeur. Nous poursuivons ensuite vers le dernier le lac, le Motosuko. C’est une réserve naturelle et aucune construction n’est autorisée. Lorsque nous arrivons au bord de l’eau, c’est un miroir parfait. Le Mont Fuji s’élève dans le ciel et culmine jusqu’à ses 3 776 m d’altitude, le point le plus haut du Japon. Cette montagne reste mystique et mystérieuse. Vénérée comme un symbole de pureté et de spiritualité, elle est ce lien entre ciel et terre. À son pied, nous ressentons son souffle.

La pureté du profond lac Motosuko nous appelle. Très froide, nous plongeons tout de même dans cette eau bleue roi cristalline. Ben san nous rejoint et nous passons la soirée à chanter et à jouer du ukulele et de la shinobue, la flûte japonaise.

Plongé dans le noir, le Mont Fuji s’illumine soudainement à la clarté d’une pleine lune parfaite, comme un gardien. Quel timing ! L’enchaînement des derniers jours nous rappelle qu’il est important de garder des espaces temps libres, parce que c’est dans ces espaces que la magie opère.

Avec le lever du soleil à 5 heures, nous plongeons à nouveau dans le lac pour inspirer une énergie vivifiante. Nous longeons le Motosuko avec Ben san dans les espaces sauvages d’une nature que le printemps réveille. Les milliers de jeunes feuilles vertes lumineuses et le chant des oiseaux émerveillent nos sens.

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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