La rivière nous guide à travers les montagnes. La route devient de plus en plus étroite. Soudain, nous découvrons une chute. Elle plonge dans l’eau turquoise. Le lieu est idyllique. Nous décidons alors de nous y baigner et de sauter dans la rivière depuis un petit pont vétuste qui mène à la chute. L’un après l’autre, nous sautons dans l’eau rafraîchissante du flot. Nous entrons aussi dans le rideau fluide de la chute, retrouvant les bienfaits d’une purification de l’eau à la manière du Shugendo. Cette baignade nous a empli de joie pourtant une montée abrupte entre 10 % et 15 % nous attend. Durant plus de 3 heures, nous montons le long de cette pente raide jusqu’à rejoindre les sommets et une longue arrête habillée par quelques éoliennes. Pourtant, nous sommes complètement avalés par la brume. Au sommet, la vue se dévoile quelques minutes avant de s’effacer à nouveau dans le brouillard épais. Nous ne voyons pas à quelques mètres. Nous montons la tente dans l’humidité ambiante, fatigués...