Nayla et Fibie sur La place des Héros En cette période, l’obscurité raccourcit nos journées. Ce soir, la place de jeux ferme à clef. Elle est barricadée. « C’est l’heure pour les enfants d’aller se coucher ! » nous disent les locaux. Nayla et Fibie sont révoltées. Malgré toute la magie de Budapest, de ces découvertes imprévues, malgré l’émerveillement à chaque coin de rue, des bâtiments à l’ambiance de la ville, et même du spectacle de jet d’eau qui les a émerveillées, elles sont irritées. Cette obscurité, Nayla et Fibie l’a perçoivent en Hongrie dans la relation que les adultes entretiennent aux enfants. Elles n’arrivent pas à comprendre que les places de jeux ferment à la tombée de la nuit alors qu’il n’est même pas six heures, que certains bains thermaux leur sont interdits, qu’elles n’ont pas le droit de jouer dans la piscine en créant des remous ou cette notion de verticalité et de jeux de pouvoir que les adultes imposent souvent aux enfants. Elles s’attendent à recevoir le respe...