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La vallée de Doshi


La vallée le long de la rivière Doshi nous conduit en altitude. Elle nous offre un lieu spectaculaire où les arbres en pleine floraison créent des couleurs lumineuses et splendides parmi les centaines de verts composés des feuilles qui viennent d’éclore. Les forêts sont incroyablement lumineuses, vertes aux mille nuances, alors que les fleurs colorées parent les maisons au toit traditionnel. Nous sentons l’énergie du printemps. Les oiseaux et leurs joyeuses mélodies sont les témoins visibles de l’énergie qui renaît, de la vitalité qui se déploie. 



Pourtant, le col est long et nous gagnons péniblement de l’altitude, même si pour une fois la pente est relativement régulière. Parfois, nous passons les ponts sur la Doshi à l’eau cyan et cristalline. Soudain, nous découvrons un pont suspendu. Il rejoint la berge opposée à plus de 20 mètres au-dessus du gouffre. Nayla et Fibie se lancent le défi de rouler sur cette construction vacillante. 



De l’autre côté, la forêt est incroyable. «  Elle est magique  !  » S’exclament Nayla et Fibie. En plus, elles découvrent une balançoire rustique sur la branche d’un arbre. Comme une liane, elle s’amuse à s’élancer dans la pente. Finalement, un petit sentier qui mène à la rivière apparaît. L’eau est incroyablement claire et limpide, et sa couleur est une invitation à s’y baigner. Il n’en faut pas plus. Les filles se déshabillent avant de plonger. Elles découvrent ensuite un rocher depuis lequel elles peuvent sauter. La température de l’eau ne les retient même plus. Pourtant, au fond de la gorge, le soleil va bientôt se cacher derrière les parois rocheuses. Il est temps d’aller planter la tente. 



Au petit matin, le lieu est difficile à quitter, une telle sérénité embrasse cette forêt ainsi qu’une profonde sensation de plénitude et de vitalité. Chaque chant d’oiseau, chaque regard sur cette forêt majestueuse, fait naître en nous à la fois l’émerveillement et la gratitude.


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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