Une dégustation de sake à Chiba

« Bienvenus chez moi ! » Ben nous accueille chaleureusement. Il nous invite dans sa maison à Chiba pour que nous puissions nous y reposer. Chiropraticien, il crée des attelles de soutien pour les articulations. Partageant l’amour de l’outdoor, il est ravi de nous offrir un lieu de repos pour quelques jours. Mais ce qu’il nous offre est finalement bien plus que ce qu’il imagine. Nous avons tant besoin d’un espace pour nous, d’un espace de détente, d’un espace de douceur. Son chez-lui deviendra un lieu pour nous déposer, pour nous ressourcer, pour reprendre l’énergie suffisante et nécessaire pour poursuivre notre projet du Japon. Cette pause nous offre un lieu pour respirer et insuffler une énergie plus légère. Et nous en sommes infiniment reconnaissants. Par sa générosité, il nous offre un présent inestimable. Mais plus encore par son amitié ! 



Il est ravi de nous accueillir et organise ainsi des fêtes avec ses amis. Nous rencontrons notamment Lulu avec qui nous apprenons à cuisiner selon l’art japonais. Nous faisons des sushis, de la soupe miso, des takoyaki les boulettes de pieuvre, et tamagoyaki l’omelette japonaise. Chaque étape est primordiale. Au Japon, il y a toujours une manière très précise d’exécuter chaque mouvement. Nous apprenons donc avec l’enthousiasme de Lulu. 



« Dégustation de Sake ! » s’exclame soudain Ben, alors que nous sommes tous en train de préparer les mets. Ben aligne alors 5 différentes bouteilles de saké ! Avant de commencer, il nous explique le principe de fermentation. Tout d’abord, le riz utilisé pour cet alcool est différent de celui que l’on mange. Il a des grains plus grands, mais surtout un taux de protéines inférieur. Il est plus difficile à cultiver. À partir de ce riz spécifique utilisé uniquement pour le saké, deux ingrédients principaux sont obtenus. Le riz koji est obtenu en inoculant un microorganisme appelé koji dans le riz, une sorte de champignon faisant partie des moisissures dites nobles. Le deuxième ingrédient est de la levure mélangée dans de l’eau. Deux fermentations ont donc lieu en simultané. La saccharification transforme l’amidon du riz en glucose et le glucose est ensuite transformé grâce à la levure en alcool, fabriquant ainsi du saké avec un taux d’alcool de 13 % à 16 %. Le liquide obtenu est ensuite pressé et filtré. La majorité des sakés a une durée de vie de une année au maximum, parfois 3 mois. 



Chaque saké a un goût différent, qui dépend du riz, de la fermentation et aussi de l’eau de source utilisée. Il peut être bu à une température qui peut varier de 5 °C à 55 ° C. Nous dégustons ainsi les différentes sortes. Certains sont plus doux et sucrés, d’autres plus secs. C’est un réel plaisir de pouvoir découvrir cette tradition. Nous avons aussi beaucoup de plaisir à participer à ces soirées qui nous permettent de rencontrer des personnalités et plonger un pas de plus au cœur du Japon.


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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