C’est la tempête ! Le vent était si puissant qu’il nous a littéralement poussés le long de la côte, parfois rendant l’équilibre périlleux ! Cette fois, après l’ultime montée à plus de 19 %, nous rejoignons un phare. Il commence à pleuvoir. Pas le temps de s’imprégner de la vue, il est temps de montant le camp, même si ce n’est que midi. Nous trouvons un petit pavillon sous lequel nous pouvons nous abriter et même y monter la tente. À peine sommes-nous installés que c’est le déluge. Il nous faut alors installer dans le tumulte une bâche afin de limiter la pluie horizontale due à la puissance du vent! Après la précipitation, c’est l’attente, dans le froid et l’humidité. Chaque geste est plus compliqué, tout demande plus d’énergie. Alors nous entrons dans la tente et profitons de lire, de jouer, d’étudier. L’espace est restreint, quelques mètres carré pour les quatre. Cela demande diplomatie et tolérance. Pourtant, il suffit de plonger dans une activité créatrice avec les filles. Les se...