Heureuses de jouer dans les rivières, Fibie et Nayla regrettaient déjà le cours d’eau de la Shimanto. Pourtant, l’océan leur vole un « Wow » d’émerveillement. Le Pacifique et son eau bleu roi apparaissent. Son odeur saline, la puissance de son énergie, ses grands rouleaux qui s’achèvent sur la grève sont grandioses. « Comment avons-nous pu oublier la magie de l’océan » souffle Nayla. Pour Fibie, c’est la célébration ! Elle a réussi son défi ! Elle a rejoint le Pacifique ! Elle est si fière d’elle ! Elle compte tout de même poursuivre sur la même lancée avec une trentaine de kilomètres tous les jours.
Nous longeons l’océan mouvementé, les couleurs changeantes de cette infinité bleue. Ils nous portent jusqu’aux îles lointaines, et aux hautes falaises de roches noires. Le long du chemin nous rencontrons les pèlerins de Shikoku, vêtus de blanc avec leur chapeau de paille en forme de cône. Ils suivent le pèlerinage des 88 temples. Nous aussi nous nous sentons des pèlerins, sauf que notre destination est encore inconnue. Mais comme dans tous pèlerinages, c’est souvent le chemin qui est source d’enseignement.
Nous arrivons sur la péninsule Ashizuri-Uwaki. Le long des côtes, les montées abruptes nous demandent un effort intense, pourtant la vue sur le Pacifique est la récompense. Au Cape Ashizuri, le point le plus au sud de Shikoku, nous rejoignons le phare. Ces lieux sont toujours hautement énergétiques. Nous restons à admirer la vue en dessus de la falaise, c’est splendide. Puis nous rejoignons le temple Kongōfukuji, le 38ième des 88 temples. Il représente un exemple de la beauté zen des temples japonais. Un étang met en valeur le petit jardin face au magnifique temple. Le lieu est imprégné d’une grande sérénité. Nous sommes tous sous le charme, même les filles prient et font une petite méditation dans ce lieu inspirant.
Nous longeons à nouveau la côte sinueuse suivant la route qui monte et descend parfois abruptement. Chaque fois que le panorama laisse apparaître l’océan, nous sommes émerveillés par la beauté et la force de cet élément. Parfois, la route entre dans les forêts pour ensuite longer le bord de l’eau dont le chant des vagues nous parvient. Un dernier col nous emmène au cœur de la forêt. Nous subissons l’intensité de cette montée qui n’en finit pas. Pourtant, la vue plongeante sur la côte et les îles lointaines nous relie à la nature sauvage de cette île. Seuls dans cette nature vivifiante, nous sommes enivrés par tant de beauté.
Finalement, nous plongeons pour rejoindre la ville de Ainan et poursuivre notre route, cette fois en direction du Nord.
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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