Après avoir découvert les anciennes rues de Takayama qui symbolise la période Edo (1603-1866), nous entrons dans Meiji Mura à Inuyama dans la région d’Aichi. Ce musée à ciel ouvert présente certains bâtiments de la période Meiji de 1868 à 1912. C’est une période importante pour le Japon. C’est à ce moment que le Shogun a rendu le pouvoir à l’empereur et que l’ère des samuraïs s’est éteinte. C’est surtout à cette période que l’archipel du Soleil levant sort de sa longue période d’isolation de plus de 200 ans. Meiji est donc une ère de changement rapide au cœur du pays, intégrant des idées venant de l’extérieur. C’est ainsi que de nombreux édifices ont incorporé des techniques et des styles d’architecture occidentale.
Meiji Mura comporte plus de 60 bâtiments construits durant cette période. Ils ont été déplacés puis reconstruits sur un terrain d’un kilomètre carré près du lac Iruka. L’idée de ce musée est de conserver des exemples de cette architecture fascinante qui incorpore un mélange de technique venant de l’ouest et de l’est. Il est très difficile de pouvoir observer ces bâtiments sur le territoire Japonais étant donné que la plupart ont été détruits durant la guerre ou dans la période d’après-guerre qui a aussi été une ère de bouleversement et de changement rapide dans l’histoire du pays. C’est donc une manière de préserver le patrimoine architectural et culturel de cette période d’ouverture vers l’extérieur.
Nous allons découvrir le hall d’entrée de l’hôtel impérial de Tokyo qui a été construit par Frank Lloyd Wright. De 1923 à 1967, il a siégé dans la capitale. Il a fallu 17 années pour reconstruire cet édifice culturel. Il a été rassemblé pièce par pièce, recomposant ce chef-d'oeuvre architectural. Nous sommes impressionnés de l’alliance entre les aspects de la culture japonaise et ceux qui sont occidentaux. Lloyd a aussi joué avec la lumière de l’extérieur ainsi qu’adopté un revêtement en or pour rendre l’hôtel plus lumineux. Nous sommes fascinés par les détails qui nous sont présentés par l’architecte responsable du musée. Il nous présente aussi une deux de ces caractéristiques, l’utilisation de l’espace ainsi que ces fondations. Le bâtiment a résisté au grand séisme de Tokyo de 1923 grâce à un procédé encore inconnu en architecture qui est le principe de porte-à-faux. La charge du bâtiment étant en équilibre sur des piliers de bétons armés. La souplesse de la construction ainsi que ce système de fondation ont été la clé pour résister au désastre naturel.
Nous allons aussi dans la cathédrale Saint-François-Xavier de Kyoto, l’ancienne prison de Kanazawa et une ancienne salle de théâtre. Nous découvrons ainsi les coulisses de la scène ainsi que les procédés ingénieux pour transformer le décor ou permettre le passage des acteurs. Il ne manquait plus que les comédiens pour pouvoir apprécier une pièce de théâtre japonaise. Il y a aussi une ancienne locomotive qui permet de se déplacer à travers le village. Nous sommes stupéfaits de cette architecture qui témoigne de l’histoire du pays du Soleil levant.
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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