Chaque repas est un véritable festin

Depuis Beppu, nous prenons un ferry qui nous emmène sur Shikoku. Il y a 8 ans que nous ne sommes pas revenus sur cette île qui nous avait beaucoup touchés. Nayla y avait reçu un collier en perles japonaises, symboles de la générosité et des amitiés que nous avions nouées. Depuis le ferry, Shikoku dévoile déjà ces montagnes et petites vallées perdues, alors que la péninsule accidentée de Sadamisaki apparaît avec son phare blanc séparant le Pacifique à la mer intérieure de Seto. À peine arrivés à Yawatahama, nous retrouvons l’énergie de ce port, au cœur d’une vallée dont les flancs des montagnes sont de magnifiques plantations de mandarinier. La petite ville est d’ailleurs connue pour mikan matsuri, le festival des mandarines.

Kubotan Toyohito San nous y attend. Il fait de grands signes ! Voilà déjà nos premières retrouvailles. Il nous invite chez lui et sa femme Mayumi. Nous restons alors trois jours dans sa maison qui a été élue une des plus belles du Japon par Nayla et Fibie. Nous mangeons sur la terrasse, dégustons du miel de mandarines, du poisson frais, des oursins et des sashimis du marché à quelques centaines de mètres. C’est un marché local qui vend du poisson extrêmement frais. Fibie y reconnaît le poisson-lion. Il y a des pieuvres, de nombreux coquillages et des dizaines de sortes de poissons.

Nous sommes reçus avec une hospitalité incroyable et chaque repas est un véritable festin de mets délicats. Nous allons aussi découvrir la péninsule de Sadamisaki, la plus longue presque-île du Japon et roulons jusqu’au phare. Ce sont souvent des lieux emprunts d’une grande énergie et celui-ci ne fait pas exception, c’est absolument magnifique. Ensuite, nous rejoignons le onsen de Kamegaike, les bains ainsi que les saunas permettent à nos corps de nous détendre. J’apprécie surtout le sauna de sel, où l’on s’enduit de gros sel qu’on laisse fondre sur la peau dans la chaleur du sauna.

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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