90 km, Nayla voulait battre son record


 The Pacific Cycling Road nous permet de poursuivre à quelques mètres des gigantesques rouleaux qui déferlent sur les plages. Parfois, elle traverse les forêts de pins, se dirige vers les dunes, ou face aux gigantesques constructions qui permettent de protéger la population des tempêtes, des typhons ou des vagues destructrices des tsunamis. Pourtant, de nombreux travaux de réparations nous obligent à quitter ces pistes pour rejoindre les routes. Nous tentons alors de trouver des itinéraires sur les routes secondaires, mais la géographie du lieu nous oblige aussi à emprunter des voies principales dans la circulation. Parfois, ce sont de gigantesques détours qui nous obligent à contourner les travaux, ou bien nous nous trouvons face à un panneau qui nous force à faire demi-tour sur plusieurs kilomètres. Cette fois, nous n’avons pas le choix de passer dans une large flaque d’eau profonde pour nous éviter des kilomètres supplémentaires. Avec la boue, glisser ou s’arrêter signifie mettre le pied dans l’eau opaque  ! C’est un jeu d’équilibre  ! 



Nous trouvons des lieux en nature pour dormir. Nous nous sommes rendu compte que les parcs ne nous offraient pas la même récupération ni la même énergie, même si l’herbe fraîchement tondue est alléchante. Définitivement, les énergies de la terre et de la nature sont bien plus puissantes à l’état sauvage et permettent de nourrir nos corps. Nous sommes si habitués à dormir dehors que nous commençons à réellement percevoir la différence entre un lieu aménagé et un coin plus nature. 



Le Pacifique, quant à lui, nous offre des tableaux incroyables  ! Son immensité bleu roi, ces reflets turquoise. Là où la côte est plus accidentée, les roches noires recouvertes de denses forêts plongent au cœur des courants marins. 



Nayla s’est donné le défi de rouler 90 km afin de rejoindre Irago avant la pluie. Avec les jours précédents, cela nous fera plus de 220 km en trois jours. La route est vallonnée et les montées raides alternent avec les descentes. Au fur et à mesure des kilomètres, les dénivellations augmentent elles aussi. Soudain, nous découvrons un parc où volent des bannières de carpes, les koi nobori, comme celles qui flottent derrière nos vélos depuis 12 ans. C’est bientôt la fête des enfants  ! Les Koi nobori sont surtout une célébration pour les garçons afin de leur insuffler courage et force. Ces banderoles sont gigantesques. Nayla et Fibie s’amusent à rouler dessous, slalomant entre les tissus colorés que le vent fait virevolter. 



Les derniers kilomètres sont longs, mais nous allons y arriver. 90 km c’est un record pour Nayla. Nous retrouvons enfin la péninsule d’Irago. Et alors que nous prenons le ferry pour traverser la baie jusqu’à la préfecture de Mie, le capitaine nous accoste. «  Vous êtes la famille Pasche  ?  » Ravi, il nous prend en photo. Presque quotidiennement, quelqu’un nous reconnaît le long du chemin et vient nous saluer. Ce sont souvent de belles rencontres. 



Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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Commentaires

Anonyme a dit…
Bonjour la famille Pasche, félicitations pour tour ses bons moments que l'on découvre grâce à vos photos et à vos commentaires, je partage avec Hilmer m'a compagne qui est à Genève et moi en valais, bonne continuation sur le chemin de la découverte et la Santé. 💝💝💝🤩🤩🤩Dominique et Hilmer

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