L’horizon infiniment bleu
La pointe de Taiwan. Nous voilà à Kenting. Les puissantes vagues qui déferlent sur la plage jouent avec Nayla et Fibie. Parfois, elles les surprennent par leur vitesse et leur force, et engouffrent une grande partie de la plage. Il faut être rapide, alerte pour ne pas se faire aspirer. Mais l’envie de se mouiller est trop forte, de jouer dans le chant des galets. Alors c’est un jeu, jusqu’à ce que le vent froid stoppe les cris de joie parce que claquant des dents, les lèvres bleues, il est tant de se réchauffer.
Ce n’est pas tant le marché tant connu de Kenting et ses restaurants. C’est surtout l’esprit du lieu. Le vent qui souffle avec puissance nous fait du bien. Il rappelle une nature sauvage qui nous enivre, il porte l’odeur de l’océan. Ici, il n’y a plus de bâtiment visible. Il n’y a que les montagnes, les vagues et le bleu infini.
Nous contemplons alors le lever du soleil. Là, au bord des falaises. Quelques biches nous ont rejoints pour être les témoins de ce jour qui débute. Les déferlantes toujours aussi fortes écument contre les parois. Pourtant le souffle du vent est si violent qu'il efface leurs mélodies. L’horizon est à perte de vue. Je me sens nourrie par cette infinité bleue, par la beauté sauvage du lieu. Enfin, les paysages sont en adéquation avec l’énergie que nous ressentons à Taïwan. Enfin nous sommes en lien avec la vibration de la terre. Enfin, nous avons retrouvé l’âme de l’île.
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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