Camping d’hiver

 

La tentation est trop forte. Ce matin, nous préparons tout le matériel pour un camping hivernal. En nous voyant partir avec nos gros sacs à dos Hiroko s’exclame  : « Vous allez vraiment dormir dehors en plein hiver,  Comment allez-vous porter les sacs  ?  » 


« À ski   » répond Xavier. «  Nayla et Fibie sont déjà parties avec leurs sacs à dos sur les épaules. »


«  À chaque fois que je vais camper, ma voiture déborde  » renchérit-elle. 



Nous rejoignons Nayla et Fibie. Elles skient avec leurs gros sacs. Nous utilisons les installations pour monter, puis nous commençons à marcher. Nous avons repéré une petite montagne, comme un monticule qui s’élève au-dessus du paysage. Le petit plat du sommet devrait être suffisant pour y planter la tente. Nous marchons dans la grosse neige, portons les skis le long de la face puis de l’arrête. Par moment, nous nous enfonçons dans la neige jusqu’au-dessus du genou. Les passages les plus aériens sont coupés du vide par quelques arbustes. Finalement, nous arrivons au sommet. Les filles commencent déjà à tasser la neige. Puis, nous montons la tente pour que notre abri soit prêt avant la tombée de la nuit. 



Le long de la montée, nous avons repéré la présence de nombreux animaux, par les traces qu’ils ont laissées dans la neige. Des cerfs, des lièvres, des renards, des oiseaux, et quelques traces de chats. Soudain, de fortes odeurs alertent nos sens.  Nous sommes en territoire des ours, est-ce que ce serait un signe de leur présence ? Apparemment, le tremblement de terre les aurait réveillés suffisamment pour que des traces soient visibles dans la région ces derniers temps. Pourtant, aucun autre indice ne vient confirmer qu’un ours soit dans les parages. 



Une fois le camp installé, nous profitons de la vue incroyable sur la vallée de la Chikuma. Les rizières en terrasse sont un rappel que nous sommes au Japon. Nous sommes plongés dans cette ambiance majestueuse. Puis nous commençons à préparer la fondue, du petit paquet que nous avons réussi à dénicher pour l’occasion. En camping hivernal, tout prend du temps et de l’énergie. Faire chauffer la neige pour avoir de l’eau fait aussi partie de l’aventure. Nous sommes aussi attentifs à ce que Nayla et Fibie n’aient pas froid. Agir avant est important avec les températures glaciales. Il fait maintenant -6 C et probablement -10 C durant la nuit. Soudain, alors que nous sommes en train de préparer le repas, l’odeur revient. Une puanteur troublante...



Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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