Dans la nature Taïwanaise
Nous traversons les différentes strates de la végétation le long du chemin qui nous emmène au sommet Maeifen, une route historique. Nous passons tout d’abord dans les plantations de noix de bétel. Nayla et Fibie mettent en lien les fruits de ces arbres aux lèvres rouges vives de certains habitants de Taiwan et des taches rouges qui parfois éclaboussent le sol. Nous poursuivons à travers des centaines de pruniers, ceux qui offrent un spectacle exceptionnel à la floraison par la finesse et la délicatesse de leurs pétales blanches et roses.
Soudain, Fibie s'exclame : « Ce ne sont tout de même pas des ananas ? Je pensais qu’il poussait sur des arbres » Et oui nous passons vers une plantation d’ananas puis vers une plantation de thé, que les filles reconnaissent facilement. Le vert profond des théiers marque la fin de la saison des récoltes. Il faudra attendre le prochain printemps pour cueillir les feuilles tendres. Finalement, nous arrivons au sommet, dans la forêt primaire. Les chaînes de montagnes se profilent à l’horizon. Taiwan a véritablement été sculptée au cœur des sommets. Les gigantesques rivières créent des veines qui marquent la terre. Au loin, un barrage a engendré un lac bleu roi qui méandre dans ce territoire accidenté.
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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Puis, nous découvrons un gigantesque camphrier de plus de 2000 ans. Nous voulions rester en contact avec ce sage géant, mais un glissement de terrain a rendu le lieu dangereux. Vu les pluies torrentielles et les typhons qui passent chaque année à Taiwan, ce sont des phénomènes fréquents en montagne. Celui-là a passé à côté du grand arbre, déterrant une partie de ces racines. Va-t-il résister ?
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