Des statues éphémères



La chaleur suffocante de la canicule nous oblige à partir à l’aube. À 5 heures, nous sommes tous debout pour commencer la journée. Nous rejoignons la mer et sur la plage de Kamayahama nous découvrons des statues de sables. C’est un festival. Des artistes ont créé des sculptures avec du sable. Nayla et Fibie courent autour de chacune d’entre elles pour observer les incroyables détails ! La Joconde fait face aux calaveras du Mexique pour la journée des morts et aux pyramides d’Égypte. Nous aimons le Bouddha qui prie dans une gigantesque main, mais nos favoris sont le visage délicat d’une femme ainsi que le dieu du feu Nebuta, célèbre dans la préfecture d’Aomori où nous nous trouvons. 



La journée est longue, elle se poursuit le long de la mer puis à l’intérieur des terres dans les forêts montagneuses, là où nous découvrons notre premier écureuil du Japon ! Plus au Sud, ils ne font pas partie de l’écosystème. Nous sommes ravis de les retrouver. Leur absence avait été remarquée par nous tous, comme une présence appartenant aux forêts

Après de longues heures sur nos vélos sous cette chaleur, nous ne trouvons toujours pas de lieu où camper qui nous offre un peu d’ombre. Impossible de rester encore des heures au soleil. Nous poursuivons. 



Ainsi les lumières de la fin de journée nous exposent les décors fabuleux de cette côte dentelée de roche noire. Finalement, nous rejoignons un lieu particulier. Nous sommes face aux rochers éléphants, qui se détache de la mer agitée. L’eau est bleu profond. La brise cotière nous apporte un peu de douceur. Et surtout, un millier d’étoiles se détache du ciel noir qu’aucune lumière artificielle ne vient troubler. 



Le lendemain, nous partons sous un puissant orage. Puis nous découvrons une petite île qu’un chemin permet de rejoindre. Nous traversons la mer pour monter à travers une grotte. Là, les vagues s’abattent brutalement contre les rochers ! Nous recevons l’écume de ces déferlantes qui explosent. Nous poursuivons pour rejoindre le sommet recouvert d’herbe. La mer à perte de vue, l’odeur saline du vent, et le chant de vagues.



Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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