Un gros clou a perforé le pneu


 

Un sifflement retentit. Le pneu de la charrette est plat. Cette fois, nous n’avons plus de chambre à air 12 pouces, difficile à trouver dans les magasins de vélo et le pneu est complètement usé. Xavier tente de bricoler plusieurs options. Tous les deux kilomètres, le pneu est à nouveau plat. Il doit s’arrêter pour essayer une nouvelle idée. Finalement, il va utiliser une chambre à air 20 pouces qu’il enroule dans le pneu, déjà recouvert de tape. Ça marche. C’est la solution jusqu’à ce que nous recevions du nouveau matériel de notre partenaire Schwalbe. Ils arriveront à Aomori dans une semaine. 



Le bord de mer est incroyable. Nous découvrons un lieu mystérieux à Rakan Iwa. Les visages de 22 personnes bouddhistes y sont gravés dans la roche. Ces gardiens silencieux veillent quotidemment sur les navires depuis plus de 150 ans. Ces statues sont enveloppées par une douce sérénité. Kankai, un prêtre du temple Fukura Kaizen les a taillés afin de prier pour la sécurité des pêcheurs et pour les marins disparus. 



La chaleur de l’été est suffocante. Nous fondons sous le soleil de plomb. Heureusement, il y a l’air de la mer. Il fait actionner les éoliennes qui se trouvent le long du chemin. Pourtant, ce sont les lys orange et mouchetés qui émerveillent notre itinéraire ainsi que les somptueux couchers de soleil auquel nous avons droit. Nous avons aussi l’occasion de jouer dans les vagues et de nous baigner dans la mer du Japon. L’eau est agréablement chaude. Les filles adorent sauter ou plonger par-dessus les déferlantes. C’est les cadeaux du moment que nous offre la nature, la douce caresse de l’océan. Elle compense les milliers de moustiques qui s’attaquent à nous, surtout à la tombée du jour. 



Trois gouttes sont un avertissement. Nous sommes à côté d’un Michi no Echi et décidons de faire une petite pause. Soudain, la tempête se déchaîne. Tonnerre, puissante bourrasque et pluie diluvienne. Les grosses gouttes d’eau s’abattent si violemment qu’elles font presque mal. Sur l’océan, nous apercevons les éclairs. Ils composent des lignes déchirantes le ciel jusqu’à la mer. Trois heures durant, la tempête fait rage. Nous l’avons échappé belle, au moins ici, nous sommes à l’abri. 



Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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