Une ancienne usine de textile

  

Le château d’Ono apparaît au sommet de la colline. Il est réputé pour surgir au-dessus de la mer de brouillard. En hiver, les hauts sommets enneigés se dessinent en arrière-plan, alors que le château s’élève au-dessus des nuages sur le mont Kameyama. Actuellement en rénovation, il est malheureusement entouré d’échafaudages.



Ensuite, nous suivons l’Echo Track le long de la vallée de Hokuriku. Il longe la rivière Kuzuryu. Le paysage est sublime, la nature vibrante, la rivière chantante. Il y a une magie à rouler le long de cette route tous les quatre. Nous ressentons que nous plongeons à nouveau dans le Japon, que nous nous reconnectons à sa Terre. 



Plus loin, nous avons découvert une source d’eau nommée Oshozu. Elle est réputée pour être l’une des plus pures du Japon. Elles étaient utilisées non seulement pour boire, mais aussi pour laver les légumes et faire la lessive. L’eau s’écoule dans un mini canal. Les légumes étaient nettoyés en amont et la lessive avait lieu en aval, dans des lieux bien précis. C’était l’endroit des rencontres, des échanges. C’était le lieu où les femmes se retrouvaient pour faire leurs activités domestiques. Lorsque nous sommes arrivés, des écoliers du village étaient en train de la dessiner et d’apprendre sur l’histoire de ce lieu un peu sacré. Quelques centaines de mètres plus loin, nous entrons dans l’usine textile de Yume Ole. Nous découvrons alors les anciens procédés pour créer le tissu utilisé pour les kimonos. Fait à partir de soie ou de lin, Nayla et Fibie ont surtout été impressionnées de voir les vers à soie et leurs cocons. Elles ont appris à décoller le premier fil. Un fil qui représente une longueur de plus d’un kilomètre pour chaque cocon ! La soie était ensuite enduite de colle naturelle produite par des algues afin de faciliter le travail et rendre le textile plus solide. Nous pouvons apprécier chaque étape, les machines sont aussi activées pour que nous puissions comprendre les procédés de fabrication et quelques photos d’époque mettent dans l’ambiance. Fibie réalise alors que nos vêtements peuvent aussi être produits à partir d’éléments naturels. 



Nous avons continué de descendre la vallée jusqu’à Eiheiji, une descente de trente kilomètres le long de la rivière Kuzuryu. Nous avons adoré cet Eco Track. Il y avait très peu de circulation, les vues sur les montagnes étaient spectaculaires, la rivière chantait, les odeurs étaient délicieuses et la lumière était incroyable. Mais c’est surtout à la tombée de la nuit que nous avons eu droit à de la magie. Les lucioles ont illuminé les arbres de centaines de petites lumières flamboyantes. Elles scintillaient parfois à l’unisson. Nayla et Fibie les ont délicatement prises dans les mains pour en faire un jeu de lumière.



Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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