Les traditions de Noto




Nous pénétrons dans l’histoire de la péninsule de Noto. Nous sommes étonnés de voir les rizières en terrasses de Shiroyone Senmaida. Elles sont toutes petites et suivent les lignes des pentes abruptes qui plongent dans l’océan. Elles sont encore aujourd’hui cultivées à la main. Ce lieu est considéré pour les Japonais comme sacré. Il représente des siècles d’agriculture et les paysages séculaires de la vie au Japon. Les rizières nous apparaissent comme des miroirs avec la réflexion de l’eau, alors que de petites pousses vertes sont alignées. Nayla a été surprise par l’élégance de toutes ces formes, faites d’eau miroitante et de plants de riz vert clair. Fibie a posé des questions sur le travail intense des fermiers afin planter cette céréale vitale pour la survie du peuple japonais.



Nous poursuivons le long d’une côte accidentée aux nombreuses montées et descente. Nous plantons finalement notre tente vers un temple. Le lendemain, nous avons droit au lever du soleil aligné face au Torii, cette porte sacrée des sanctuaires. C’est un moment magique pour chacun d’entre nous. 



Nous commençons la journée traversant de nombreux tunnels le long d’une route sinueuse. Nous découvrons aussi une chute d’eau qui plonge directement dans la mer. La légende raconte que lors de grosses tempêtes, l’eau change de direction et remonte la chute soufflée par les forts vents et les vagues. Cela donne aussi une idée des puissantes tempêtes qui s’abattent sur les terres. 



Soudain, nous entrons dans le village de sel à Agehama Enden, un lieu où culture, histoire, traditions culinaires et nature se rencontrent. Le sel est récolé de la côte de Nie, utilisant un procédé unique à Suzu qui date de plus de 500 ans. L’eau de mer est acheminée vers la ferme puis est répandue sur une plateforme, grâce à un ochoke, une sorte de sceau en bois. L’eau ultra concentrée en sel ou kansui est ensuite récoltée et portée à ébullition dans un immense chaudron. Chauffé jour et nuit, les cristaux de sel vont finalement se former. Nous avons rencontré les personnes qui travaillent pour répandre le sable, réparer les seaux en bois, filtrer et chauffer l’eau concentrée. Pour terminer l’expérience, nous avons bien sûr goûté ce sel aux gros grains. Nayla est revenue vers nous en courant et en expliquant : « Un homme m’a dit d’ajouter un peu de sel dans ma bouteille d’eau pour que je puisse pédaler plus longtemps ! »

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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