La baie emblématique de Toyama
Une marque sur la route indique que nous venons de changer de préfecture ! Nous sommes arrivés à Toyama par la petite ville de Himi ! Lentement, nous montons au nord, traversant une région après l’autre. C’est toujours impressionnant pour les filles de tracer sur une carte de géographie notre itinéraire et de voir tout le chemin parcouru !
La vue stupéfiante sur la majestueuse chaîne de montagnes de Tateyama, qui s’élève à 3 000 mètres au-dessus de la baie de Toyama, nous impressionne. Les sommets percent au-dessus des nuages, ce qui les rendent encore plus imposants. Nous suivons alors une piste cyclable qui longe la côte. La brise fraîche est agréable, vu la température et l’humidité qui rend l’air suffocant. La vue sur la mer est imprenable. C’est aussi pour cette raison que nous aimons tant rouler au Japon. Il n’y a pas beaucoup d’endroits dans le monde où les routes suivent les côtes de si près. Il n’y a pas beaucoup de pistes cyclables où l’on peut entendre le bruit des vagues, ou même apercevoir des poissons ! L’eau est si claire qu’elle reflète parfois un léger turquoise.
La côte d’Amaharashi est considérée comme emblématique. Elle a été célébrée par les poètes et les écrivains depuis le XVIIs. comme un lieu inoubliable. Le rocher d’Onnaiwa est aussi spectaculaire. Cette petite île coiffée de pins émerge de la mer alors qu’en toile de fond les montagnes de Tateyama s’élèvent dans le ciel.
Nous avons enfin notre premier jour de pause sans pluie. Nous profitons de faire la lessive et de tout mettre sécher et aérer. Surtout, nous apprécions le bord de mer pour nous y baigner. Nous sommes dans un de ces campings gratuits qui se trouvent ponctuellement au Japon. Nous trouvons le principe incroyable. Le plus fou est de voir les Japonais campés. - « Ce sont les rois du camping ! » affirme Nayla. À l’image de leur culture, il y a une perfection et une sobriété dans leur campement. Mais ce sont surtout tous les petits détails qui font la différence et créent une ambiance vraiment chaleureuse. Par exemple les lumières ou petites lanternes. Nayla et Fibie passent alors une partie de la soirée à observer et à sélectionner le vainqueur du camping le plus « cocon ». De retour vers notre tente, elles s’exclament ! Xavier a transporté les lumières que nous avions achetées à la mer noire pour illuminer notre tente. Nous aussi, nous avons un petit cocon lumineux. Elles sont euphoriques et si heureuses ! Fibie a tout de suite reconnu les lumières et elle était si impressionnées de son papa les aient transportées jusqu’ici !
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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