Daisen Sea to Summit Symposium

mai 31, 2023

Daisen Sea to Summit Symposium

Trois jours plus tard, nous sommes déjà au cœur de notre grand projet au Japon. Nous participons à l’événement Daisen Sea to Summit, composée d’un symposium environnemental et d’un événement sportif.

Le premier jour, le symposium a lieu. Nous découvrons une facette des Japonais qui ne nous avaient jamais autant marqués auparavant. Leur humour. Les discours sont incroyablement motivants, drôles, parfois même un peu délirants. Les Japonais sont capables de rire d’eux même, de motiver les foules, d’amener de l’humour et de la légèreté dans des discours officiels. Nous faisons également partie de ce symposium et présentons notre vie d’aventures sur les routes du monde. Dans cette conférence, nous montrons qu’il y a d’autres manières de faire et d’être, que les enfants peuvent apprendre différemment. Surtout, nous mettons l’accent sur la nécessité pour les enfants de passer du temps en nature. Notre message est passé avec beaucoup d’émotions.

Puis, Nayla et Fibie interprètent Halleluya de Léonard Cohen accompagnées par Tatsuno San sur une flûte traversière. Elles s’étaient entraînées à Nara mais là devant 150 personnes, le trio est incroyable. C’est magique. Il est suivi par un concert de Taiko, les tambours japonais qui animent toute l’audience par les résonances de tambours, de leurs cris et des rythmes qui ne cessent d’accélérer. Cette musique est puissante.

Nayla et Fibie sont aussi parties discrètement s’amuser avec d’autres enfants. Elles se retrouvent avec une dizaine de filles à jouer sur la place de jeux. Nous sommes impressionnés par l’accueil des enfants. Souvent, la différence crée des barrières, cette fois, c’est une invitation à la rencontre. J’avais la sensation que c’était l’âge de Nayla qui avait fait la différence par rapport à d’autres pays, elle était alors plus jeune. Je réalise qu’au contraire, il y a réellement le lien d’une communauté au Japon qui est assez incroyable. La facilité à laquelle Nayla et Fibie rencontrent des enfants est déconcertante. Je ne me souviens pas de connexion aussi facilement, rapidement et avec autant d’aisance qu’au Japon.

Le soir, nous sommes invités à un repas gastronomique dont les plats ne s’arrêtent pas de défiler. Nous dégustons, en une soirée, certaines dee meilleures saveurs du Japon. Du poisson cru aux crabes, des nouilles aux légumes de la montagne, d’un pudding aux huîtres aux algues, de la tempura au désert de thé grillé. Soudain, plein de conventions et normes culturelles nous reviennent. Dans les repas officiels, il ne faut jamais se servir sa propre bière, mais toujours servir la personne à nos côtés. Puis nous finissons ce festin par une chanson que tous célèbrent en coeur, pour le plus grand plaisir des filles.