Célébrons le printemps



Et si aujourd’hui, nous choisissions de célébrer les cycles?

Nous avons parfois tendance à les oublier ces cycles. Ils sont autant des montées que des descentes, des transitions et des passages, des paroxysmes et des pauses qui nous entourent. Nous y sommes immergés. Ce sont ces flux dans lesquels nous naviguons. Autant nous les traversons, autant nous en sommes infusés. J’aime bien ce mot parce qu’il représente ces énergies qui nous traversent parfois au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Et oui, notre corps est fait pour une grande partie d’eau. Lorsque l’on observe les marées des océans, il n’est pas difficile d’imaginer que les cycles sont bien réels, autant à l’extérieur de nous qu’en nous. Pourquoi avons-nous toujours la sensation que la nature est quelques parts à l’extérieur de nous. Et pourtant, elle est en nous à chaque cycle de marée, à chaque pluie, à chaque battement d’ailes d’un papillon. Nous en faisons totalement partie, il n’y a pas de séparation. 



Il y a tellement de cycles. Ceux des marées, ceux de la lune, le cycle de la vie, le cycle féminin et celui masculin. Tous ces cycles sont bien présents, ils créent une synergie bien particulière à chaque instant et dans chaque lieu. Cependant, sommes-nous réellement en lien avec nos cycles? Dans la société actuelle, nous sommes sortis du cycle du soleil, du jour et de la nuit. Et heureusement, direz-vous? Mais est-ce bien un réel avantage? Je me souviens encore de l’énergie de repos imposée par les nuits noires et interminables du Grand Nord en hiver. Il n’y avait que quelques heures de luminosité par jour. Pendant plusieurs semaines, le soleil ne passait même pas la ligne de l’horizon. Et en été, nous avons été baignés d’une énergie sans fin, avec une pénombre qui s’installait durant à peine 2 heures. Lorsque l’on vit l’intensité du Grand Nord, nous réalisons à quel point le jour et la nuit à une gigantesque influence sur nos corps. Dormant sous tente, nous avons tendance à suivre le rythme du soleil. Nous nous levons aux premiers rayons et nous couchons dès qu’il fait nuit. À chaque fois que nous sommes alignés sur ce cycle naturel, nous sommes baignés d’une puissante énergie, parce qu’alignés sur l’énergie de naturel de notre rythme biologique et physiologique, de notre rythme circadien. Pourtant, c’est souvent le dernier cycle que nous respectons lorsque nous vivons dans une maison. 



Il y a aussi le cycle des morts et des renaissances, de tous ces petits passages que nous vivons si souvent, lorsqu’il est temps de laisser aller d’anciens schémas, des manières de penser, des croyances limitantes, parfois en douceur, parfois avec violence, pour finalement comprendre qu’en laissant de la place autour de nous et en nous, nous ouvrons une porte pour accueillir de nouvelles choses qui nous nourrissent, qui sont plus alignées avec ce qui vibre en nous à cet instant. Laisser de l’espace pour respirer, pour recevoir, pour s’ouvrir à ce que la Vie nous apporte. Nous en sommes en plein coeur puisque demain, c’est l'équinoxe. Alors si durant ce passage, où la durée du jour et parfaitement égale à celle de la nuit, nous profitions de célébrer les cycles. Si nous prenions un temps de pause pour célébrer l’être cyclique que nous sommes, pour nous relier à ces énergies mouvantes qui sont en nous et autour de nous, pour entrer avec une nouvelle vitalité dans le printemps. Si nous nous relions à l’énergie de la fluidité, si nous acceptions de laisser tomber nos carapaces pour renaître au souffle de vie. Comme l’arbre qui active sa sève pour éclore et s’épanouir. Suivez votre élan de créativité pour célébrer ce passage en conscience, que ce soit en plongeant vos pieds dans la fraîcheur d’une rivière, en marchant pieds nus sur la rosée, en étant présent aux premières lueurs de l’aube, en allumant la flamme d’une bougie ainsi que votre flamme intérieure.


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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Commentaires

  1. Bonjour à toute la famille, c'est Brigitte du Québec. Merci encore pour cette belle lettre qui me rappelle que je suis un être "cyclé". Alors une partie de moi se donne a permission de la fluidité pour suivre le soleil. Pour célébrer ce passage de l'Équinoxe, ce ne sera pas en marchant pieds nus sur la rosée, mais en contemplant les deux mètres de neige qui recouvre ma pelouse (y a-t-il déjà eu de l'herbe et des fleurs un jour?).

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    1. Bonjour Brigitte, ah oui au Québec il y a encore certainement beaucoup de neige!!!! Je te souhaite d'entrer dans cette fluidité du printemps.... Céline

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