Un chemin parfois difficile


Et si nous redonnions aux enfants notre confiance en leur chemin d’apprentissage ? 


Dans la majorité des pays que nous traversons, parents, enfants et enseignants nous parlent d’un système scolaire en rupture. Ils nous parlent des peurs et des tensions. Ils nous parlent de décrochages scolaires, de dépression. Ils nous parlent de leur enfant qui est un peu différent. Ils nous parlent des confrontations, des cours de récréations et des devoirs. Un peu comme si cette grande institution avait perdu de son sens pour les enfants d’aujourd’hui. Et pourtant l’école se veut obligatoire de plus en plus jeune. 


Dans le système actuel, nous demandons à tous les enfants d'apprendre les mêmes choses, au même moment, de la même manière, dans les mêmes groupes d'âge, avec les mêmes méthodes. Tant d’enfants n’arrivent pas à s’intégrer dans ce système. Non pas parce qu’ils ne savent que ce qu’on attend d’eux mais parce qu’ils trouvent que ces attentes et surtout le chemin qui y mène est suffocant. Le système scolaire n’est donc pas tant le problème, c’est l’absence d’autres alternatives. C’est imaginer des écoles qui permettent d’englober la totalité des personnalités et des besoins. 


Parce que la façon dont l’enfant se comporte à l’école deviendra la clé sur la façon dont on le regarde, on parle de lui, on le perçoit. Ainsi sa confiance en soi sera construite sur le regard des autres. Une confiance qui nécessite la reconnaissance ou au contraire un manque de confiance en soi parce que le chemin vers la conformité est trop lourd à porter. Peut être que les enfants qu’on nomme trop actifs, trop timide, trop distrait, trop lent, trop dérangeants n’ont pas à changer, ils ont besoin d’être entendus. Tous les enfants nés différents ne sont pas à polir mais bien à nourrir dans leur magnifique unicité. 


Et si nous redonnions aux enfants notre confiance en leur chemin d’apprentissage? Et si nous arrêtions de croire que les enfants cesseraient d’apprendre et de se développer s’ils suivent leur intuition? Et si nous cessions de croire qu’ils ont besoin d’un adulte les disciplinant pour apprendre ? Et si nous arrêtions de vouloir les diriger pour pouvoir enfin les entendre, que ce passerait-il? 

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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