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Pourquoi est-ce que nos rêves se dérobent-ils une fois devenu parent  ?


Profitez de voyager quand vous n’avez pas d’enfant,

Profitez parce que votre fille ne marche pas encore, 

Profitez parce qu’avec deux enfants, c’est fini …. 


Il y a toujours des milliers de raisons pour lesquelles les projections des autres s’imposent sur nous. À quel moment choisissons-nous que nous ne pouvons plus honorer ce qu’il y a de plus grand en nous. À quel moment entrons-nous dans le chemin du sacrifice pour l’autre. À quel moment nous moulons-nous dans la ligne de ce qui nous est demandé, au niveau collectif, au niveau familial. Et pourtant lorsqu’on choisit de s’oublier intérieurement, lorsqu’on décide que nos besoins passent après celui de tous les autres, on se vide lentement. Notre source de vie et d’amour se tarit. Nous ne pouvons alors qu’offrir à l’autre le réservoir vide qui se trouve en nous. 



Nos rêves n’ont pas besoin d’être atteints, ils ont besoin d’être rêvés. Nos aspirations ont besoin d’être entendues. Nos intuitions, d’être honorée. L’énergie créatrice qui est en nous est une invitation à nous transformer, à nous réinventer, à pleinement déployer qui nous sommes. Bien sûr les enfants ont besoin des parents pour se construire. Le fort lien à la figure d’attachement de l’enfant lui permettra de nourrir sa sécurité intérieure pour les années à venir. Il ne s’agit pas de cela. Il ne s’agit pas de tout plaquer pour vivre ses rêves. C’est un subtil équilibre. Suivre l’élan de la spontanéité, c’est se donner la liberté d’être, au-delà de ce qui nous est assigné ou des rôles que nous endossons. C’est choisir son propre chemin, pour honorer sa voie. Ce n’est pas une lutte contre l’autre, mais un don tout en douceur pour soi. Ainsi nous pouvons accueillir pleinement la source de vie qui jaillit en nous, nous pouvons non seulement remplir, mais déborder d’amour, et ainsi offrir une autre présence à l’autre. Une présence pleine. Une présence qui se transforme parce que la vie n’est jamais statique. Une présence qui est à l’écoute de soi, autant que de l’autre. Une présence vraie. 


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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Commentaires

  1. Ainsi, des rêves naissent les grandes joies de notre vie. Mais des rêves, il en faut toujours. Je les préfère aux souvenirs. (Étoiles et tempêtes, Gaston Rébuffat)

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    1. Merci pour ce passage des Etoiles et tempêtes, j'ose espérer que l'on ne cesse jamais de rêver et de créer des souvenirs. Céline

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