Savons-nous toujours saisir les opportunités qui se présentent à nous?



Nous poursuivons notre route le long du Danube


Hier soir, un cycliste est arrivé alors que les filles étaient en train de se laver avec des gants de toilette. C’est la tradition chaque jour, quelle que soit la température… Il nous a demandé l’autorisation de camper à côté de nous dans le champ qui a été élu notre domicile pour la nuit. «Bien sûr, avec plaisir!» nous lui avons répondu. 

Quelque que soit la température nous nous lavons chaque jour, le corp et l’esprit

Nous longeons le Danube et l’humidité qui s’installe chaque soir, nous force à monter une bâche et nous y abriter. Emmitouflé dans nos doudounes, Xavier préparait le repas alors que Nayla écrivait son journal de bord et que nous faisions quelques calculs avec Fibie. Pris dans toutes nos activités, il n’a pas osé venir nous déranger et il passa la soirée seul. Plus tard, à l’intérieur de la tente, installés dans les sacs de couchage, je me suis questionné et j’ai interrogé les filles: savons-nous toujours saisir les opportunités qui se présentent à nous? J’ai alors repensé à ce jeune homme. 

Combien de fois nous fermons-nous à ce qui se trouve juste à côté de nous ? 

L’humidité s’installe chaque soir en cette période de l’année

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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