Les prévisions météo ne sont pas favorables

Nous installons une bâche par dessus la tente, pour limiter l’humidité 


Cette fois, la météo annonce de la neige. Nous devons traverser les montagnes bulgares pour rejoindre la mer noire. Neige, intempéries, froid, fortes rafales. Les prévisions nous font redouter le pire. Pourtant il nous reste 5 jours de vélos avant de rejoindre la mer noire, 5 jours au coeur des montagnes. Il n’est pas non plus question d’attendre, le temps se dégrade de jour en jour. Et la mer noire nous appelle.


Un berger fait paître son troupeau de vaches


Nous tentons cette traversée. À notre départ, tout est humide et froid. Le brouillard a tout mouillé, le terrain est détrempé. Les montées se suivent et nous prenons lentement de l’altitude. Les villages sont accueillants, mais ils ont parfois l’air ternes parce que les façades n’ont pas été peintes. Elles sont grises, le toit, couleur tuile. Nous poursuivons au coeur des montagnes bulgares, des petits villages, des routes qui continuent de grimper. Chaque jour, les dénivellations s’accumulent.


Les premiers rayons du soleil entrent dans la tente


À la tombée de la nuit, nous devons trouver impérativement un lieu pour dormir. Mais ce n’est pas si simple vu que les journées sont de plus en plus courtes. Souvent, c’est la course avec le soleil et sous le hurlement des chacals que nous montons le camp. Nous nous lavons toujours avec un peu d’eau chaude, avant de nous glisser dans la tente. Chaque geste est calculé, chaque geste est rapide afin de perdre le moins d’énergie possible, afin de rejoindre notre cocon. Ensuite, il nous faut encore préparer à manger.


Atmosphère grisâtre dans la campagne bulgare


Le plus grand problème avec ce temps et les températures, c’est l’humidité qui s’installe partout, surtout dans nos sacs de couchage en plume. Et puis il y a la tente qui est mouillée et qu’il nous faut faire sécher. Chaque jour, à la pause de midi, nous déballons toutes nos affaires pour les étendre avant de tout replier dans nos sacoches. 


Nous posons les sacoches devant la tente 


Les Bulgares sont sympathiques, ils nous font signe, ils nous sourient, parfois ils nous offrent un peu de nourritures ou des fruits. Nous rejoignons des forêts splendides, traversons des vallées, grimpons au sommet des cols, parfois découvrons de vastes espaces et praires où les chevaux broutent et les bergers font paître leurs troupeaux de vaches ou de moutons.

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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