L’entraide des filles - Roumanie
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Les filles s’entraident dans les passages difficiles |
Ce matin, nous avons emprunté le barrage hydroélectrique sur le Danube qui fait aussi office de pont entre la Serbie et la Roumanie. Arrivés au poste-frontière, nous réalisons que nous quittons le monde slave pour quelques jours. Le roumain étant une langue latine. Nous quittons aussi la petite route qui nous avait emmenées au coeur des Portes de Fer, pour arriver sur un axe principal du trafic européen où les gros camions nous frôlent. Nous roulons sur cette voie apeurés d’être percutés. Lorsque soudain, Fibie s’exclame: - « Il y a un cheval qui tire une charrette ! »
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Le soleil se couche derrière la plaine du Danube |
Les filles autant que nous sommes frappés du contraste. Comme si deux mondes opposés se rencontraient devant nos yeux.
À la première échappatoire, nous empruntons un chemin. Celui-ci nous emmène dans de petits villages où règne une atmosphère paisible. Nous croisons aussi des bergers avec leurs troupeaux et traversons une somptueuse forêt de chêne rouge rouille. Nous essayons de saisir chaque sensation de cette nouvelle culture.
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Nous rencontrons de nombreux troupeaux le long du chemin |
Cette fois, Nayla et Fibie sont loin devant. Elles s’entraident et montent une à une les sacoches de Nayla avant de pousser son vélo. Nous sommes sur une piste en terre dans un col qui grimpe à plus de 15%! Épuisés par le poids de nos vélos qui pèsent 130kg pour Xavier et 110 kg pour moi, nous sommes loin derrière.
Au sommet nous sommes ravis de découvrir une source d’eau où une femme rempli ses bouteilles pour son utilisation quotidienne. C’est un peu plus loin que nous camperons pour la première fois en Roumanie. La plaine du Danube se dévoile à nous avec un coucher de soleil incarnat. Une heure plus tard, à l’est, la lune gigantesque et pourpre se lève à l’horizon. Le silence qui règne témoigne de notre émerveillement.
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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