Le repas de midi est rarement un moment de détente

Fibie profite de chaque petite pause pour trouver de nouveaux jeux. « Un télescope »


La brume recouvre le village endormi. Il fait à peine quelques degrés. L’humidité accentue encore le froid qui transperce nos corps. Nayla et Fibie n’ont pas envie de sortir de leur sac de couchage. Elle préfère rester au chaud. Cette fois, nous sommes au coeur de l’automne. Heureusement, les journées sont ensoleillées et la température augmente dans l’après-midi. Cette saison nous offre les couleurs splendides d’une nature qui lentement s’endort. Les teintes flamboyantes nous insuffle une énergie d’émerveillement et de joie. L’automne, c’est la magie de cette alchimie. Nous sommes portés par un temps somptueux qui continue de nous suivre. Nous en sommes infiniment reconnaissants, surtout que nos sacs de couchage ainsi que la tente sont détrempés chaque matin. Alors à la pause de midi, nous devons tout déballer pour que le soleil et le vent puisse sécher notre équipement et ainsi nous assurons une prochaine nuit au chaud. 

Nous traversons les villages croates aux maisons colorées

Le repas est rarement un moment de détente, c’est uniquement un temps d’arrêt dans notre journée de vélo. C’est le moment où nous séchons notre matériel, celui où nous faisons un peu d’école avec les filles ou des mouvement de gymnastiques, le temps où nous allons faire les courses, l’occasion de faire quelques réparation ou de recoudre, c’est avoir une idée du dernier points d’eau pour la journée, parfois c’est profiter du rayon de soleil pour nous laver les cheveux, souvent c’est aussi à cet instant que des locaux nous accostent. 

Nous séchons toutes nos affaires à la « pause » de midi

Des montagnes se profilent à l’horizon. Elle transforme le panorama, surtout après les vastes étendues de la plaine du Danube en Hongrie. Un col nous attend. La montée n’est pas si longue, mais elle est raide, à plus de 12%. À l’arrivée au sommet, nos vêtements sont mouillés de l’effort. Nous devons jongler avec les couches pour nous maintenir au chaud. Nous portons des vêtements en laine mérinos, conservant ainsi leur capacité d’isolation même humide.

La petite route secondaire nous emmène au sommet d’un col

Ensuite, une jolie petite route suit les mouvements de la Terre. Elle nous emporte vers de petits villages charmants. Nous sentons tout de même qu’ils sont peu habités et découvrons souvent une maison abandonnée ou délabrée. Cette saison nous offre aussi un répit au niveau de la circulation. Nous pouvons ainsi pleinement contempler les paysages qui se dévoilent à nous. Nous pouvons amplement sentir et expérimenter cette terre. 

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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