Le brouillard recouvre les champs

Nous roulons dans un épais brouillard


Ce matin, le brouillard recouvre le paysage. Nous passons par le marché de Krakovice, par cette ambiance de nous aimons tant, avant de poursuivre sur un petit chemin de terre à travers les champs. Dragan nous accompagne les premiers kilomètres avant de nous dire au revoir visiblement très émus. 


Fibie récolte du maïs le long du chemin


Perdus dans cette immensité blanche au coeur de la campagne, nous souffrons un peu du froid. Soudain, nous rencontrons un homme sur son tracteur en train de labourer son champ. C’est lui qui nous prend en photo avec son téléphone portable. Le monde s’est transformé, aujourd’hui, plus de photos sont prises de nous que nous des peuples que nous rencontrons! Il le fait avec joie et en demandant la permission. J’aime la Serbie, j’aime ce peuple. Il y a quelques choses de tellement humain qui s’en dégage. Comme cette femme âgée qui nous a donné un billet de 10 euros caché dans sa paume au moment de nous serrer la main. Nous ne pouvons qu’accepter en bénissant cette femme et cet acte de pure générosité. 


Le brouillard se dissipe et nous poursuivons sur la piste en terre


Dragan nous a proposé un chemin dans une réserve naturelle. Dès les premiers kilomètres, nous nous questionnons sur l’état de la piste, mais faisons confiance à notre ami même qu’il n’y soit jamais allé en vélo. Les montées dans le sable sont abruptes et nous obligent à pousser les vélos. Nous espérons simplement rejoindre la vallée qui doit être à plat et plus roulante….

Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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