Le brouillard doit se dissiper pour que le ferry traverse le Danube


Nayla et Fibie regarde l’arrivée du ferry


Dans le bouiboui, l’odeur de fumée de cigarette nous écoeure à 7 heures du matin, tout autant que les petits verres de raki que les hommes ingurgitent. C’est la tradition du matin à jeun, elle permet apparemment d’être fort et en santé. Pourtant certains de ces hommes sont aussi des pêcheurs. Ce repas qui compose notre petit déjeuner sera certainement leur souper. Nous avons droit à un festin. Il réchauffe nos corps fatigués et glacés. Nous pensions prendre le ferry qui traverse le Danube. C’est ici qu’il est le plus large.


Nous traversons à nouveau le Danube en ferry 


L’homme boitant et grassouillet, qui est le tenancier, nous explique avec sympathie que le ferry ne viendra pas. Le brouillard est trop épais. Nous devons attendre qu’il se dissipe. Hier nous avons roulé dans ce voile glacial presque toute la journée, ce n’est donc pas gagné! Ce temps affecte notre moral, mais rend surtout les journées interminables et froides. Avec cette météo, il est très compliqué de sécher notre matériel. La tente est détrempée et les sacs de couchage sont déjà bien humides. Ces conditions nous demandent de déployer une énergie phénoménale que les paysages voilés ne peuvent compenser. Le brouillard devient un défi pour chacun d’entre nous.  


A chaque traversée, le « quai » est mis à niveau avec du gravier


Pourtant, aujourd’hui, nous en sommes presque contents. Être accueil dans cette petite gargote nous emmène un peu plus loin au coeur de la Serbie.


Un bateau pousse le ferry sur lequel nous nous trouvons


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

_______________________________________

Inscription au blog et/ou à la newsletter:


Envie de nous offrir un café:

Suivez-nous également sur:

Commentaires

Articles les plus consultés