Au carrefour de trois pays

Place centrale de Zittau


Nous venons d’arriver dans un lieu où trois pays se rencontrent la Tchéquie, l’Allemagne et la Pologne, un carrefour au coeur des montagnes et des formations rocheuses en gré. C’est aussi un carrefour politique et historique, un lieu déserté durant des dizaines d’années, parce qu’interdit. Pourtant, ici nous sentons surtout que nous traversons les fabuleuses montagnes tchèques et ses somptueuses forêts pour rejoindre du côté de l’Allemagne une plaine parsemée de canaux et de lacs. En direction de la Pologne des champs cultivés à perte de vue. Nous sommes aussi à un carrefour géologique et culturel.


Ruelle pavée du centre ville


Nous entrons dans la petite ville de Zittau. La ville historique est entourée d’un parc. Puis chaque ruelle pavée mène vers l’Église principale qui se dresse fièrement au centre de la place. Arpenter les rues, c’est dévoiler de nouveaux édifices, apercevoir la flèche d’une Eglise, découvrir la Mairie ou le Théâtre. Se promener le long de ses allées, c’est passer le long des bâtiments colorés, c’est traverser la Grune Strasse une oeuvre d’art créée sur les immeubles peints en dégradés de couleurs, des statues de centaures et de bouquetins marchant le long des façades. La ville est calme. Pourtant, elle recherche a créer un renouveau, à attirer les touristes et des habitants après toutes ces années au coeur de l’histoire, médiévale et contemporaine. Nous avons la sensation de découvrir un joyau oublié et pourtant tellement inspirant. Nous passons une soirée à dessiner au crayon gris un croquis de la mairie sur la place centrale. Nayla, Fibie et moi, assises face à cet édifice en train de crayonner les lignes complexes du monument alors que Xavier photographie les ruelles.


Nayla dessine les lignes complexes du bâtiment central 


Nous sentons ici cette grandeur de l’histoire, de ces villes qui ont été construites pierre par pierre, dont le coeur est toujours la cathédrale. Pourtant cette histoire, c’est aussi celle qui se lit dans une petite allée, au coin d’un carrefour, comme un clin d’oeil de ce qui est passé. Le musée d’Anne Frank dans une vitrine, avec une phrase écrite en allemand je choisis de croire encore en l’humanité.


Ambiance calme dans la petite ville


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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