Un sourire qui nous touche

Les châteaux et monuments historiques ponctuent le chemin 



Dans les villes et villages, nous trouvons les personnes soucieuses et peu souriantes. Cela nous a marqués depuis quelques jours, comme si une ombre planait non loin. Nous nous questionnons si ce sont les conséquences des dernières années de peur et de confinement. Pourtant, nous apprenons que les médias diffusent sans arrêt des messages alarmistes par rapport à l’augmentation du prix de l’énergie. Une peur latente est donc bel et bien présente dans la société. Et une coiffeuse nous dira que depuis environ trois semaines, elle n’a quasiment plus de travail, comme si la peur de manquer imposait à chacun de faire attention, de commencer à compter, peut être à se priver. Cette ambiance un peu tendue semble souligner la période délicate que nous vivons, empreinte d’inconnu et de peur. Comme si une perte d’insouciance avait figé les personnes. Avons-nous oublié qu’aujourd’hui tout comme hier, nous vivons tous une réalité que nous ne pouvons pas contrôler? Et que pourtant par nos choix et nos pensées nous créons notre propre vérité? 


Notre journée ce termine sous un tilleul


Ce soir, notre journée se termine sous un tilleul. Ces arbres sont les leitmotif de ces derniers jours. En pleine floraison, il diffuse un doux parfum. Ils nous appellent comme une tendre mélodie. C’est surtout la réponse spontanée de la propriétaire du champ qui nous a apporté du réconfort. Lorsque nous lui avons demandé l’autorisation pour camper, sa première réaction, sans même poser une seule question, a été de répondre: « Natürilich ! » Bien sûr, comme si c’était absolument normal. Sa spontanéité, sa réponse sans aucune hésitation et sans demander l’autorisation à une tierce personne nous égayent. Dans sa réponse, c’est aussi cet accueil chaleureux qui nous touche, tout comme cette sensation que la terre est un lieu de partage, plus qu’une propriété. Elle ne s’en est certainement pas rendue compte, mais elle a réveillé en nous cette confiance en l’humain, en sa bonté et générosité, dans un accueil et un partage qui viennent du coeur. 


Fibie rentre dans sa charrettepour la 2ème fois depuis notre départ de la Suisse


Nous poursuivons ainsi le long du deuxième plus long fleuve d’Europe à la rencontre de l’Allemagne, ponctuée par nos pauses « bretzel ». Le Danube nous guide le long de ses pistes principalement en gravier. Fibie est un peu déçue. Elle préférait pouvoir rouler davantage, mais l’effort nécessaire à avancer, surtout avec un vent contraire, rend les distances seule sur son vélo plus courtes. Elle est pourtant ravie d’être sur le tandem. Nayla et Fibie se racontent souvent des histoires, rient aux éclats ou se passent des affaires en roulant! Elles s’amusent sur leurs vélos du moment qu’il n’y a pas de trafic.


Nayla et Céline discutent du chemin à prendre


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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