En direction de la plus haute Eglise au monde
Nous nous laissons guider le long des pistes cyclable |
Maison à colombage datant du 14e siècle |
Le Danube est le deuxième fleuve le plus long de l’Europe après la Volga. Celui qui a inspiré des créations artistiques et musicales, comme le Beau Danube Bleu composé par Johann Strauss. C’est surtout une importante voie fluviale, qui a partagé les empires au cours de l’histoire. Il traverse 10 pays, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie et l’Ukraine. Nous arrivons ainsi à Ulm le jour de l’ouverture du DonauFest. Un festival qui a lieu tous les deux ans et qui célèbre les diverses cultures que le Danube relient. Aujourd’hui, le message va surtout à l’Ukraine et à la forte volonté de retrouver le chemin de la paix. Les berges sont animées par des scènes et des concerts, tandis que des artistes de rues amusent les passants. De nombreuses spécialités culinaires sont aussi présentes, même les cochons entiers qui tournent à la broche selon la tradition croate.
Face à la plus haute cathédrale du monde, à Ulm |
La ville d’Ulm est surtout connue pour sa cathédrale, qui en fait est une église protestante. D’une architecture gothique, la flèche du clocher principal atteint les 161,53 m. Elle est ainsi considérée comme la plus haute cathédrale au monde. Sa construction a débuté en 1377 et il fallut plus de 500 ans pour l’édifier. Nayla et Fibie ont été impressionnées par cette notion de temps. Ceux qui ont déposé la première pierre n’ont jamais vu le bâtiment terminé. Ce n’est qu’en 1890 que les deux tours du choeur furent terminés. À son pied, elle est imposante, mais qu’une élégance remarquable. À l’intérieur, les colonnes et les voûtes sont stupéfiantes tout comme la grandeur des orgues. L’un d’eux compte 98 jeux répartis sur 5 claviers et pédalier. Depuis la nef, l’orgue est majestueux.
Sous le regard des sculptures à l’intérieur de la cathédral |
Les vitraux de la cathédrale ont été refaits dans un style moderne qui nous interloque en contraste à l’édifice. Nous avons de la peine à nous y plonger. Fibie, elle, se questionne toujours face à la croix. Elle a de la peine à y voir Jesus crucifié. Et le long du chemin, elle nous a souvent demandé: « Mais pourquoi est-ce que l’on affiche Jesus mort, partout? On devrait le voir vivant et souriant? »
Atmosphère serein au coeur de l’édifice |
Céline, Xavier, Nayla et Fibie
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