Un au revoir au Val d’Hérens


Suen nous a accueillis tout l’hiver. Un petit nid au coeur du Val d’Hérens. Nous ne serons jamais assez reconnaissants pour cette chance. Nous sommes si bien dans les montagnes. Même s’il nous aura fallu les apprivoiser, nous qui avions passé tellement de temps au bord de l’eau, entre rivières et océans. Leurs énergies plus aériennes nous ont tout d’abord déstabilisés, puis inspirés. Mais le monde des druides est encore présent dans cette vallée et la source d’eau sacrée qui nous accueille chaque jour à l’aube est un moment de pure sérénité, de connexion à la nature et à nous-mêmes. Nous y passons lorsque nous partons courir. Ce n’est pas une préparation physique, bien que nos muscles seront contents d’avoir bougé un peu avant de reprendre la charge phénoménale de nos vélos. Courir nous permet de nous relier à nos corps, d’être en lien avec la forêt et la montagne, de nous offrir un moment à nous. Courir nous permet d’amener le souffle dans chacune de nos cellules, de faire circuler notre énergie de vie.





Nous y allons aussi avec les filles, faire une dernière cérémonie lors de la pleine lune. Un moment sacré pour simplement dire merci. Un moment de gratitude à la Terre pour tout ce qu’elle nous offre. Dire merci à tous les lieux qui nous offre leur lumière c’est important, tout comme nous remercions tout ce qui s’est aligné lors de notre passage en Suisse.


Ce soir, nous disons au revoir au chalet, à la terre, aux montagnes. Le soleil nous offre un fabuleux coucher de soleil, alors que les filles se sont installées pour dormir à la belle étoile sur le balcon.


Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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