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Une route de sable de plus de 8 km

  Nous avons atteint la péninsule de Noto ! A chacun de nos passages au Japon, nous avions entendu parler de cette région! Cette fois nous y sommes , nous la découvrons enfin.  Nous sommes accueillis par des couchers de soleil incroyables sur la mer, des boules rouges qui lentement descendent sur l’océan. Ils nous font réellement penser au drapeau du Japon. Dès les premiers kilomètres, nous sommes euphoriques . Une piste cyclable nous emmène le long de la mer du Japon. Nous roulons à l’écoute des vagues. Fibie est ravie de faire du vélo seule, elle va bientôt atteindre ses 1’000 km.  Soudain, la voie débouche sur la plage! Durant 8 kilomètres, le traffic est autorisé à y passer, c’est unique au Japon. Le sable est dur et ainsi nous roulons côte à côte au bord de l’eau . C’est simplement magique. Nayla et Fibie s’amusent à lever les mains du guidon. Le jeu nous emporte tous et nous essayons ainsi de lâcher les deux mains puis de lever les bras au ciel malgré le poids de no...

Nouilles au sarrasin

  Accueillis par Ariya à Yamanaka Onsen, nous nous retrouvons dans un petit village charmant. Il est réputé pour ces bains traditionnels, les onsen. Cette région est aussi connue pour ces quantités de pluie. Nous le confirmons. Nous arrivons détrempés, sous une pluie battante . Nous pénétrons alors dans la maison d’Ariya, une demeure traditionnelle construite autour d’une toute petite cour intérieure où s’élève un arbre taillé. La maison est protégée par son gardien, le chien Shisa pour chasser les mauvais esprits.  Au centre du village, il y a un onsen. Un bâtiment pour les femmes et un pour les hommes. Les deux sont complètement séparés par la place centrale. Le village est situé au bord d’une gorge somptueuse. La mousse verte lumineuse recouvre le sol alors que les érables japonais avec leur feuille découpée tapissent le paysage . Deux ponts anciens permettent de les traverser. L’un d’entre eux est nommé le pont en accordéon. Nous courons le long du sentier, à pied nu avec ...

« Arrête-toi, arrête-toi ! » Fibie s’exclame

Nous venons de recevoir une des spécialités de la région de Fukui, le Tochan. Nous découvrons alors que ce sont des abats, utilisant des intestins de porc assaisonnés de miso. Une forte odeur nous surprend tout de suite, puis c’est la texture qui rebute un peu. Elle est gluante et caoutchouc. Même si c’est une délicatesse pour les habitants, nous sommes plus orientés sur le nato. Ce sont des graines de soja fermenté . Fibie en raffole. Et c’est toujours très étonnant pour les Japonais. Cette nourriture saine est parfois peu appréciée des enfants. Fibie adore ajouter la sauce soja ainsi que la moutarde puis mixer jusqu’à ce qu’une mousse blanche apparaisse. Ensuite, il faut les manger avec les baguettes et gérer les longs fils créés par la fermentation. Nayla aime dire : «  C’est un peu comme de la fondue, mais en pire ! » Nous traversons maintenant les montagnes. Nous longeons de petites routes qui nous emmènent d’un col à l’autre. Cette fois, les panneaux indiquent des sangliers !...

Une ancienne usine de textile

    Le château d’Ono apparaît au sommet de la colline. Il est réputé pour surgir au-dessus de la mer de brouillard. En hiver, les hauts sommets enneigés se dessinent en arrière-plan, alors que le château s’élève au-dessus des nuages sur le mont Kameyama. Actuellement en rénovation, il est malheureusement entouré d’échafaudages. Ensuite, nous suivons l’Echo Track le long de la vallée de Hokuriku. Il longe la rivière Kuzuryu. Le paysage est sublime, la nature vibrante, la rivière chantante. Il y a une magie à rouler le long de cette route tous les quatre. Nous ressentons que nous plongeons à nouveau dans le Japon, que nous nous reconnectons à sa Terre.  Plus loin, nous avons découvert une source d’eau nommée Oshozu. Elle est réputée pour être l’une des plus pures du Japon. Elles étaient utilisées non seulement pour boire, mais aussi pour laver les légumes et faire la lessive. L’eau s’écoule dans un mini canal. Les légumes étaient nettoyés en amont et la lessive avait lieu...

Conférence à Ono

  Nous voilà arrivés à Ono pour donner notre première conférence, après le dernier Sea to Summit à Daisen. Nous avons réussi à rouler tous ces kilomètres de côtes pour rejoindre à travers monts et vallées cette ville. Nayla et Fibie ont beaucoup pédalé, avec courage pour atteindre ce lieu . Le rythme a été intense, mais la joie d’y être arrivé est d’autant plus grande.  À peine avons-nous rejoint la salle culturelle où nous allons parler, que l’équipe de MontBell vient chercher les filles pour aller faire un peu de grimpe sur un mur artificiel et ainsi que du kayak . Fibie qui voulait absolument essayer de pagayer seule au dernier événement est ravie. Elles s’éclatent dans ces activités qu’elles aiment tant.  Nous recevons un accueil incroyable et une trentaine de personnes sont présentes lors de notre conférence. Un homme que nous avions croisé le long du chemin il y a deux jours a aussi fait le déplacement. Plus que la présentation de notre vie, nous expliquons notre ch...

Un Bouddha de 17 mètres

La pagode de Katsuyama nous appelle. Elle se dévoile au pied des montagnes et à côté du gigantesque temple Shindaiji . Nous allons ainsi découvrir ces monuments qui donnent à la ville une élégance particulière, surtout avec le château qui se dresse non loin.  Le temple est gigantesque et les portes sont impressionnantes. Elles sont toujours protégées par les gardiens monstrueux. Ils font plus de 3 mètres. Fibie les trouve incroyables. « Ils protègent bien le temple ! » s’exclame-t-elle. Nous montons les marches qui nous emmènent à l’édifice principal. Là, nous découvrons la plus grande statue d’un Bouddha assis . Il fait 17 mètres de haut. Nous nous retrouvons seuls face au Bouddha. La salle est paisible. L’énergie est douce et sereine. Nous prenons un moment pour méditer, pour nous relier au lieu, en silence. Le calme qui imprègne les lieux au Japon est doux. Il est teinté d’un grand respect.  Surpris de l’absence de visiteurs, nous apprenons que ce temps a été construit il y...

Dans l’humidité de l’air

  Dernièrement, nous traversons des multitudes de rizières. Suivant l’altitude, elles sont plus ou moins avancées, plus ou moins vertes. Elles sont pourtant encore toutes inondées d’eau . Cela crée des plans miroirs qui reflètent les montagnes alentour, alors que le vert vif des pousses illumine le paysage.  Le passage des derniers typhons dans le Pacifique a créé des vagues de pluies et des courants humides, aussi reliés à la saison des pluies qui débutent. L’air est gorgé d’eau, humide et chaud. Par moment, le temps est lourd, pas encore suffocant, mais assez pour que notre peau soit moite. Par contre, ces pluies abondantes nous offrent aussi des paysages incroyables, lorsque la brume recouvre les montagnes luxuriantes, ou au moment où le soleil refait surface. L’air est alors purifié et la nature vivifiée. Toutes les couleurs et les teintes semblent être plus intenses, nous offrant des panoramas spectaculaires. Céline, Xavier, Nayla et Fibie ____________ __________ ________...