Au pied du Col de la Furka


Le col de la Furka se présente face à nous. Nous sommes au pied des hauts sommets. À la fin de la vallée de Conches, trois cols se séparent. Le Nufenen, le Grimsel et la Furka. Trois cols majestueux, dont deux à plus de 2’400. Ces cols nous attirent autant qu’ils nous inquiètent, non pas tant de l’effort que de la circulation, nous sommes en plein week-end. Notre lenteur est notre plus grande richesse et pourtant, dans des défis comme ceux-ci, elle est redoutable. Alors que nous réfléchissons à nos options, nous nous retrouvons dans une forêt d’arbre majestueux. Tous ces épicéas s’élèvent à plus de 30 mètres. Leur tronc est si large que nous ne pouvons enlacer aucun d’eux. Nous sommes obligés de nous mettre à plusieurs pour pouvoir les encercler. Le sol est recouvert de mousse et de fleurs. Une profonde sérénité se déploie du lieu. Il est apaisant, ressourçant. L’odeur d’humus alterne avec celui de la résine qui s’écoule le long de l’écorce craquelée. Ce sanctuaire n’est perturbé que par le passage des motos et des voitures qui résonnent dans les virages du col. Ce bruit sourd tapisse le chant des oiseaux et nous rappel à notre projet défi. 



Nayla et Fibie créent un petit sanctuaire pour leurs animaux en peluche. Tout d’abord, elle s’attelle à construire un tipi avec des branches. Puis, elles s’appliquent à en édifier un deuxième, plus petit. Surtout elles façonnent un jardin, un espace vert de fougères et de mousses. Elles offrent ce lieu merveilleux à leurs doudous qui prennent vie. Elles entrent alors dans un monde imaginaire qui n’a aucune limite et dans lequel elles peuvent jouer et vivre leurs émotions et inspirations du moment.



Céline, Xavier, Nayla et Fibie

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